Ce blog à pour but, d'offrir à la critique quelques textes de ma création, afin de me permettre de m'entrainer et de progresser. (pour ce faire laissez vos commentaires en cliquant sur commentaire)
A vous donc de m'aider. D'avance merci =) Mickael Durandeau

lundi 1 mars 2010

Confidence à un arbre

Dans l'herbe naissante repose sous les chaleureuses caresses du soleil, un souffle de vie qui se perd dans l'air doux du printemps. Le corps allongé, les bras étendus, les yeux fermés égarés dans l'immense voyage de la pensée, un simple vent vient se poser sur cet être enchanté par la beauté d'une idée. Peu éloigné, en gardien bienveillant de ce périple presque infini, un arbre agite ses rameaux dans le jeu du jour éblouissant. Le vent sifflant sur les feuilles, traverse cette toile de branchages noués créée par des yeux abusés. Le temps ainsi fixé s'enfuit sur les ailes d'un papillon passager. Le vieux confident muet connait bien ses instants où un homme à son pied tente de s'évader vers un monde dont lui seul connait l'histoire. Haut de son tronc à l'écorce ridé et riche en lignes de vie que le printemps et l'hiver ont laissé en lui, il porte fier ses branches comme pour chaque récit qu'il a écouté. Parti dans ce beau pays des pensées, l'hôte à ses racines ne perçoit plus le trouble de la vie. Alors perdu dans son habitude, l'infatigable veilleur reste seul à regarder s'éloigner ce papillon voyageur qui emporte ailleurs le souvenirs de ses contes qu'il a gardé comme d'inestimables trésors. Au fil des saisons, il s'appuie sur ces tableaux changeant pour raconter ses histoires d'utopie qu'on lui à tant décrit. Sur le blanc de la neige il écrit la rare pureté de voir penser, dans les couleurs d'automne l'immense diversité de ceux qui ont défilé, tout leur éclat dans un soleil d'été, et ses bourgeons au printemps expriment si bien l'inspiration du passé pour naitre à nouveau différent. Mais les milles décors d'une année ne semblent pas assez nombreux pour les voyages qu'il a fait sans même bouger. Et plus à ses pieds défilent les imaginatifs, les rêveurs, les naïfs, les porteurs d'espoir, plus il les jalouse d'avoir le privilège de pouvoir user de la capacité de penser. Mais l'âge aigrit, et c'est peut être à cause de lui, qu'il en vient à les haïr. Comme il haït cet homme à son pied d'avoir ses belles idées et dormir dessus pour mieux paresser. Il haït, lui qui demain encore devra boire leurs sangs, sentir leurs corps se décomposer trop tôt, voir leur vie se laisser guider par des idées si éloignées de ces rêves qu'on lui conte comme à un enfant. Pourtant, malgré le nombre et la diversité, il ne croit plus en aucun, et pourtant il le pourrait encore si chacun parlait et prêtait serment de fidélité à leur merveilleux esprit travailleur.

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vendredi 8 janvier 2010

Temps magicien

La journée est à l'hiver. Le vent souffle, glaciale. Le ciel blanc voit flotter ces milles flocons, qui tourbillonnant dans un ballet désaccordé s'offrent en spectacle aux yeux des anges. Tout s'enchaine, s'accélère, ralenti, repars au gré de la folie de ce vent qui les fait danser. Belle compensation du froid qu'il génère, il orchestre cette féerie. Puis, tout s'arrête. Les étoiles blanches se posent sans comprendre. Obliger de s'arrêter. Avant séparés, les flocons s'unissent pour tiré un rideau blanc brillant, éblouissant, presque infini. Si calme mais si beau encore. Le vent est parti, abandonnant ce spectacle éphémère qui à tant ravi. Mais la neige reste. Forte d'espoir. Infatigable. Douce et froide à la fois, comme pour être aimé mais jamais touché. Souvenir aussi peut être de ce vent disparu qui la porter jusqu'au devant des anges. Prisonnière blessée, elle reste douloureusement enchaînée à ce passé riche de merveilles. L'hiver est son ami. Soutien inconditionnel d'espoir. De rêves aussi.
La brise vient souffler parfois, promettant un retour attendu jours et nuits pour ne pas laisser s'échapper une nouvelle fois ce bonheur.
Mais l'hiver s'en va. Et la neige pleure fondant en torrent de larmes. Car même l'espoir a été trop usé. Comme un ennemi le soleil vient briller, bruler un peu. Mais dans un instant inattendu, vient chauffer ses larmes pour peut être les conduire vers un océan de rêves.

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vendredi 4 décembre 2009

Saisons brouillées

Les douces soirées d'automne s'endorment vers des rêves d'hiver. Le froid vient nous saisir. Les danses des feuilles, qui nous éblouissent de couleurs, de magies et de rêves, partent sans rancœur. C'est l'abandon de ces après-midi où le vent nous faisait perdre la tête. Il est de ce temps où la beauté d'une saison n'a pas trouvé à être remplacée mais s'enfuit quand même se reposer. L'automne nous quitte avant l'heure, et l'hiver peu pressé de nous réconforter d'un doux manteau blanc, n'accepte de nous offrir que ses simples soirées froides et amères. C'est au croisement du crépuscule des nuits d'automne et à l'aube de l'hiver que vient naître l'agréable crépitement des cheminées. Un nouveau feu nait, les flammes repartent.
Ce sont ces couleurs souvenirs qui viennent danser pour nous sur l'effet miroir d'un verre. Éclatante beauté du passé, on aime à s'en souvenir. Similaires aux couleurs des feuilles enchanteresses, ses flammes traitresses d'un futur prometteur nous consument par le passé. Plaisir de la chaleur nouvelle, du réconfort certain, du romantisme idéaliste, c'est un retour de flamme souvent craint. Par ce rappel, on croit l'automne encore présent, à plaire de son décors qui nous a accompagné durant notre vie. Douloureuse nuit de transition, automne nous retient quand hiver nous appelle. Hiver nous chante les belles louanges, les doux mots de sa saison. Pourtant il reste bien froid et incertain, inconsciemment blessant.
Dans le verre miroir éblouit par les flammes, s'élèvent délicates et joyeuses des bulles éphémères. Exaltantes d'être habillées de cet éclat de couleurs larmes et rêves à la fois, elles tournoient, montent, et s'accordent dans un ballet de sentiment. Explosant en surface, elles libèrent tout le poids des flammes qu'elles ont porté le long de ce verre. Et comme renaissante inlassable au pied de la flûte, elle se rhabille dans les mêmes vêtements de lumière.
Mouvement sans fin, elles sont l'images des couleurs d'automne, qui changeantes, se poursuivent en hiver. Mais toujours elles sont l'ivresse. Ivre vite, ivre heureux, passera-t-elle cette ivresse, pour encore laisser place à la désillusion? L'année coule toujours.


A toucher les rêves du passé on s'éloigne des rêves futurs.


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mercredi 21 octobre 2009

Tendre amour

Allongée sur le lit, ses cheveux étalés reposent à présent sur les draps. Tout en y glissant sa main en une douce caresse, il l'étourdit de ses baisers. Et tandis que sa bouche cherche une nouvelle fois à se poser sur ses lèvres, son autre main descend son cou. Elle continue par effleurer son sein, puis son ventre qui se contracte sous l'envie d'une caresse, pour enfin s'arrêter sur ses reins. Il connait tant la douceur de sa peau mais si peu les formes de son corps. Les découvrir à la suite de ses caresses, le gêne presque autant qu'il en est émerveillé. Parcourant sa cuisse, il émet l'hésitation d'atteindre son entre-jambe. Comme pour l'encourager et lui donner raison, elle lève ses jambes et les enroule autour de ses hanches. Son cœur s'enflamme et se réjouit secrètement de voir ses yeux briller de plaisir. Dans un souffle, il lutte encore contre cette envie qui émane de son sexe et qui veux l'emporter. Il pense à l'amour qu'il lui porte. Cet amour qui ne le fera pas bestial comme son sexe le désir. Il sera tendre.
A voir ses yeux clos, son corps s'évanouir à sa vue sous les draps, il regrette de ne pas pouvoir encore parcourir sa peau de ses mains.

(Le texte sera peut-être modifié)


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lundi 12 octobre 2009

Tendres passions

C'est machinalement qu'il se retourna vers elle. Sans croiser son regard, il se pencha pour frôler avec hésitation ses lèvres. Il sentit son cœur accélérer, s'enflammer. Un léger frisson le parcourut, il trahissait la frêle inquiétude qu'il avait. Dissipée par le nouveau contact de leurs lèvres, son cœur en semblait plus léger car son baiser lui était rendu.
Il oublia presque ses sens. Son odorat ne captait que le doux parfum émanant du cou de sa belle, son sens du toucher semblait exciter uniquement en ses lèvres, et il n'avait que le goût de ce baiser sucré. Quant-à son ouïe et sa vue, absentes de son corps, elles paraissaient n'avoir jamais servi. Enivré de cette chaleur qui n'affectait pas son corps, il était ivre de cet instant. Cette ivresse originaire du trouble de ses sens, le séparait du monde pour mieux l'unir à elle. Dans ce voyage où elle était seule à exister, il n'éprouvait que la douce sensation du bien être. Par ce baiser chargé de tendresse, il voulut lui transmettre son amour. A l'impression qu'elle a de flotter à son coté, elle comprend, apprécie et partage.
Dans un dernier mouvement leurs bouches s'effleurèrent comme pour échanger une promesse de se retrouver. Toujours dans cet état altéré, il ouvrit ses yeux qui de suite plongèrent dans les siens. Ils ne s'embrassaient plus mais voyageaient encore. Peu à peu il retrouvait toute sa sensibilité. Quand cette douce chaleur qui l'avait envahi le quitta en semblant se prolonger uniquement dans sa main, il comprit qu'il avait saisi la sienne. A l'instant où de ce voyage, il ne restait plus que les battements de son cœur qui voulait rompre sa poitrine, il mit sa main dans ses cheveux, se pencha une nouvelle fois, et l'embrassa. Son souhait était réalisé, ils s'égarèrent à nouveau dans cet endroit où ils étaient les seuls à pouvoir accéder par un simple baiser.

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mercredi 9 septembre 2009

Le restaurant

La rue s'affole. Les gens courent serré sur eux-mêmes. La nuit s'avance et le froid l'accompagne. Dans le bruit, deux personnes se distinguent. Le visage caché par une épaisse écharpe, un homme tient la main d'une femme. Le gant qu'elle porte le réchauffe un peu. La foule est dense. On s'esquive par des mouvements habiles. Les gens ne se touchent pas. Comme si on n'aimait pas cela. Une bousculade, un reproche, c'est une suite logique dans les rues à présent. Heureusement ce n'est pas toujours comme cela. Le couple tourne. Le long manteau de la jeune femme s'efface de la rue. Personne n'a dû les remarquer. Qu'importe ils n'ont dû remarquer personne. C'est une forte indifférence qui règne dans la rue. Les gens ne se regardent plus. C'est souvent qu'ils poursuivent le temps. Qu'ils courent inlassablement contre les secondes. C'est une course perdue, et pourtant ...
Et si les gens croisent votre regard, ils le détournent bien vite, parfois le soutienne désagréablement. Il est vrai que l'inverse est présent, mais domine-t-il? Il serait si bien que cet inverse soit l'unique présent sur les trottoirs et sur les routes. Quelles sont ces raisons qui font que les gens expriment comme des reproches à des inconnus qu'ils ne feront que croiser?
Le couple entre à nouveau dans la rue presque inchangé à avant. La traverse dans une course effrénée. Par chance durant leur petite absence la rue c'est un peu vidée. L'écharpe s'est un peu dénouée du cou, le rythme qu'ils s'imposent doit faire oublier le froid. Maintenant, la femme traine un sac à main derrière elle. Soudain, ils s'arrêtent. Face à eux brille la vitrine d'un restaurant. A l'intérieur, la pièce est baigné par les lumières qui émanent des tables, du plafond et du comptoir. Le jour en semble prolongé. Les nappes blanches recouvrent les tables, qui sont encadrées par de hautes chaises en bois. Les grandes assiettes carrées attendent d'être remplis, siègent à coté les nombreux couverts. Au fond, on entend à peine le vacarme des cuisines qui s'activent. La porte s'ouvre. Le froid pénètre la pièce un court instant. Les yeux se posent sur le couple. Ils n'attirent pas l'attention longtemps. Leur table était réservée. Ils traversent la pièce. Pas un mot. Ainsi, des gens viennent et vont, se croisent et se retrouvent dans un même lieu, mais ils semblent que cela soit dans l'égoïsme. Pourtant les anniversaires, les demandes en mariages, toutes ces joies, que l'on partage des fois alors que l'on ne se connait pas, existent. Les gens n'en redemande-t-il pas? Être gourmand de ses bonheurs partagés semble comme interdit.
Le couple s'installe. Ils mélangent leur regard, et l'homme se perd dans des rêves infinis qui trouve naissance dans les yeux de sa belle. Si belle et élégante dans cette robe qui ne masque que peu ses épaules et qui offre son dos à des yeux enchantés. Jouant de sa jambe, furtivement elle la passe au travers de la fente de sa robe, pour de suite réfugier son pied sous les plis. L'homme est charmé mais d'autre le sont aussi. Avant ignoré, maintenant trop observé. Comme un briseur de charme, innocemment le serveur interrompe ce jeu de la séduction en apportant la carte. Le regard encore troublé, l'homme fait défiler ses yeux sur les nombreuses lignes noires du menu. Dans ces plats qui s'offrent à eux, ils doivent choisir. L'un préfèrera du poisson, l'autre une viande tendre, on choisit son accompagnement, la sauce, le vin, jusqu'au dessert. Ces choix sont nombreux, mais si simple. Et avant tout personnel. Ils discutent avec le serveur, l'assaille de questions. Puis ils font leur choix. Plus tard ils seront servis, dinerons, et enfin ressortiront de ce lieu. Innombrables visages dans l'esprit des serveurs, ils seront vite oubliés et les sourires qui leurs était offert sont déjà attribués à d'autres clients. C'est une soirée éphémère à peine marquée par des rires. Simples souvenirs fugitifs, d'une futile soirée qui ne trouve d'égale que dans le bonheur présent qui s'est offert à cet instant. Le restaurant, simple endroit sans question. Interruption facile de la vie. Égoïste parfois, qu'importe. Lieu facilement réglé, où la vie coule sans difficultés. Quand je repense à l'aisance que ces gens ont de choisir leur repas, j'en jalouserais. Et plus encore j'envie l'indifférence des autres à leurs choix. Les gens semblent si incapable d'accepter des choix personnels, de se dépourvoir de tout jugement. Pourtant qu'ils soient enfermés dans les murs d'un restaurant, ou libre chez soi, ces choix personnels devraient n'être soumis qu'à notre jugement. J'aimerais tant avoir la même facilité de tout choisir, comme on choisit de préférer le chocolat ou la vanille.

texte modifié le 04:10:05

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mardi 8 septembre 2009

Pétanque

A l'abri des grands érables des vies s'activent. Une levée de main, un bruit sourd, ou parfois des petits crissements successifs émanant des fins gravillons, des regards qui s'échangent, c'est un tableau éphémère qui se dessine. C'est là sous un doux soleil, que se jouent des parties de pétanque. Pas de pastis, ni d'accent, mais tout de même quelques spectatrices ou spectateurs. Un petit vent rafraichit les visages et pousse les feuilles, qu'Automne fait tomber par l'âge. Et quand ces feuilles virevoltent auprès des joueurs, on se demande qui a le plus d'âge. La feuille qui tourne fière de ses belles couleurs jaunes, rouges, oranges, bruns mélangés, ou ces lanceurs de boules dont les mains sont couvertes de rides. Ces mêmes lanceurs qui affichent leurs hauts sourires encadrés de deux grosses rides.
Ce sourire. Il les rend si jeunes. Il efface les traces de l'âge, bien sur parfois l'age revient au galop, trahit par ces machoires qui ont trop servit et se sont dénudées de leurs beaux ornements. Mais tout de même ce sourire, il en fait des envieux, moi y compris. Ce ne sont pas les beaux jours dans ma tête. Le soleil brille, mais mon esprit est terne. Enfin, à les voir là tous ces gens, parler entre eux, se sourire, s'encourager. Il arrive qu'un hausse la voix, pour gronder, mais aussi pour féliciter. C'est un spectacle simple; un ciel bleu, trois arbres, de l'ombre, un grand nombre de boules, des gens pour les lancer, quelques cochonnets, une chaise pour certain, et voila un après-midi qui se promet bien heureux. Des rires, des yeux qui pétillent, des blagues, et quelques boutades qui font rires tout le monde sauf celui qui est visé. Tiens, il sourit maintenant, ce n'aura pas été très long.
Ils portent le poids de leur vie, mais nos yeux s'affolent quant on essaye de suivre tous leurs mouvements, nos oreilles s'embrouillent quand tous leurs mots se bousculent. A les voir le bonheur est simple à atteindre. Chacun a eut sa vie, heureux ou triste? Amoureux ou solitaire? compliquée ou simple? Un peu de tout peut-être. Tout cela est derrière eux, où en grande partie. Ils ont déjà toutes les réponses aux questions que je me pose. C'est une chance. Je pense qu'ils ont de la chance d'être ce qu'ils sont. Quand eux doivent penser que j'ai de la chance, de pouvoir tout choisir, de pouvoir tout créer au mieux. De tirer au plus prêt du cochonnet. On tend un bras, une boule tournoie dans les airs, touche le sol. Cling! un caillou. Elle fuit de sa trajectoire, s'éloigne de son objectif. On peut faire de son mieux, s'appliquer, être le meilleur. Tout peut rater. A la suite, un peu plus loin, une autre fend l'air. Redescend. Bang, des cris s'élèvent. De la joie. La boule s'égare, mais l'autre s'en va plus loin encore. L'obstacle ne gêne plus. Ainsi tout ricochet n'est pas néfaste.
Ils me donnent le sourire tous ces gens. J'aimerais à leurs âges pouvoir jouer tranquillement à une boule où deux. Avec autant de gens qu'ils sont. Et d'ici là, que se sera-t-il passé? Y aurait-il encore beaucoup de cling, ou pas mal de bang? Ah toutes ces questions, cette incertitude. Je m'y perds un peu. Je m'y affole beaucoup. Le temps passe je dois m'éloigner.
Et si la vie c'était une partie de pétanque, tant d'application toute une vie, à choisir une direction, une ampleur..., qui peuvent déboucher sur de la joie, mais un caillou peut tout fausser. Tiens, on propose un balai pour le retirer ce cailloux faussaire. Mais c'est déjà trop tard. Etre le meilleur joueur ne garanti pas la meilleure partie. Au moins, tous ces gens ils m'ont fait sourire, et m'ont donné un peu de joie au coeur. C'est simple, mais c'est bien de voir qu'il est simple de construire un bout de bon temps, ça rassure, ça fait plaisir, ça motive.
Que la pétanque leur offre encore beaucoup de rire.

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